Broutards La tension monte sur les mâles

L’Italie reste inquiète quant à son activité touristique. Les engraisseurs italiens ont moins de besoins et vont chercher à peser sur les prix des broutards pour compenser la hausse des aliments, le prix de la viande ne montrant pas le signe positif. Cette tension qui monte devrait s’amoindrir dès que les travaux saisonniers vont reprendre. Il faudra toutefois s’attendre à des sorties plus précoces que d’ordinaire, notamment lorsque l’herbe se fera plus rare, en raison du prix élevé de l’aliment.

Les broutards charolais de 400 à 450 kg U de conformation se sont valorisés autour de 2,60 €/kg vif à Moulins-Engilbert ou Châteaumeillant alors que les prix des sujets de 450 à 500 kg baissent pour s’établir entre 2,50 et 2,55 €/kg.

Le commerce est plus compliqué pour les broutards de 300 à 370 kg trop légers pour l’Italie et trop chers pour l’Espagne. Heureusement, quelques débouchés sur Israël ou le Maroc permettent de tempérer la pression commerciale.

Sur les marchés de l’Ouest, les volumes restent mesurés avec un nombre encore important d’animaux non vaccinés. Les mises en place régionales chez les opérateurs sous contrat permettent de tenir les prix dans les bons mâles charolais ou blonds d’Aquitaine. C’est moins le cas pour les limousins qui souffrent du recul des mises en place.

Les transactions restent compliquées pour toute la marchandise de second choix dont la destination première reste l’Espagne.

En femelles, la faiblesse de l’offre facilite les échanges dans les bonnes laitonnes charolaises recherchées sur l’Italie. Les charolaises ou limousines de 300 à 350 kg se maintiennent autour de 2,80 €/kg vif et de 2,70 € pour les animaux de 350 à 400 kg.

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